Ici ou Ailleurs.net

Et voilà, l’heure est venue de tirer le rideau. Ici ou Ailleurs se termine.

Faut dire que niveau professionnel s’ouvre une belle fenetre, le genre qu’on a pas trop envie de laisser passer. Des powerpoints, une cravate, des trains, du conseil, et la rentabilité financière de tout ça à assurer. Ca à pas l’air comme ça, mais c’est intéressant. Et pour tout ça, faut bien libérer de l’énergie pour la consacrer ailleurs.

Ici ou Ailleurs, c’était un clin d’oeil à une chanson de Lofofora de 2003. c’était aussi un concept légèrement à contre sens de la sphère main stream, : « s’affranchir du flux torrentiel de l’actualité, et proposer quelques moments hors course », pour reprendre les mots de M. Telex.

A fuir futilité, populisme, cynisme, démagogie et combats d’égos, il ne reste plus grand chose dans l’actualité. C’est justement cette petite part qui donnait matière à ce blog. Ces informations passées inaperçues, leur précieux regards atypiques, à la recherche d’autre manière de penser le monde.

Il n’en reste que mon cœur s’émeut au souvenir de quelques trouvailles, pour lesquelles j’ai chaque fois pensé que le partage même limité, de ces petits grains de sable, justifiait à eux seuls la démarche de publication. Une rapide revue nostalgique avant de refermer l’album.

• Feral Houses, cette série de clichés de maisons américaines

• Le Doga, la pratique du yoga auprès de son animal de compagnie

• Luis fait voyager la culture à dos d’âne, un professeur colombien qui se retrouve au chomage, poursuit son métier à dos d’âne.

• Executed Offenders, les derniers mots des condamnés à mort au Texas sont consignés

• mieux que la torture, l’éducation, la pratique des arts pour réhabilitation des terroristes

• Une clinique psychiatrique japonaise qui ouvre de nouvelles portes

• et puis, Ici ou Ailleurs, c’était aussi quelques photographes cités ici, dont entres autres Thomas Jorion, Erik Johannson, Olivier Roller, et le magnifique projet de Days with my father

Au revoir !

On se souvient de l’opération les « Valéries avec Valérie », qui invitait toutes Valéries (et leurs amis) à se regrouper sous la Tour Eiffel tous les lundis soir pour crier «Pour les Valérie : hip hip hip…».

Valérie Pécresse revient cette fois à la charge avec les soirées « Pizz@ 2.0 », toujours la même estime de ses comtemporains, toujours la même compréhension du web collaboratif.

Lire le reste de cette entrée »

• Days with my father :  la raison d’être de cette retrospective. Tout simplement magnifique.
• « de nouvelles bulles se préparent »: Interview d’un acteur de la finance – Les Echos
• Forts enjeux pour les navigateurs web, ou pourquoi cet affichage de Chrome en ce moment.
• Gregor Collienne, photographe basé en Belgique 
• L’interdiction de la Playstation pour son côté violent, au Vénézuela, 2° pays au monde en terme d’assassinats par habitants.

Au sujet du traitement par la presse, des pluies diluviennes qui s’abattent sur les environs de Cuzco en ce moment.

40 000 péruviens qui se retrouvent sans abri, sans rien du tout donc, reste une info secondaire par rapport au fait que 2500 touristes sont en attente de rappatriement.

Extraits choisis:

Les amateurs de yoga fous de leur chien ont enfin un moyen de réconcilier leurs deux passions : le « doga », ou « yoga avec chien ». Née à New York en 2001, la pratique s’est répandue partout aux États-Unis, où les médias ont commencé à s’intéresser au phénomène.

Depuis sa création il y a huit ans par Suzi Teitelman, professeur de yoga originaire de Floride, la popularité du « doga » a grimpé en flèche. Des cours de yoga pour les chiens et leurs maîtres ont vu le jour dans presque toutes les grandes villes américaines, avec une clientèle majoritairement féminine.

• Source: The Observers – F24

« Une avenue de Moscou, non loin du Kremlin, où des hackers sont parvenus jeudi soir à pirater un écran publicitaire géant pour y diffuser un film pornographique, provoquant un gigantesque embouteillage à minuit dans le centre de la capitale russe. »

• Source: Reuters.fr

Petite pause pour la fin d’année. Ce blog devrait reprendre sur la première semaine de janvier. Un jeu stupide sur l’image de gauche, from BBB.

 Joyeuses fêtes !

En Somalie, la piraterie semble être une activité tellement répandue, qu’une coopérative se crée afin de permettre au tout à chacun d’investir financièrement dans cette activité florissante.

Extrait:

« Pendant la mousson, quand on ne pouvait pas prendre la mer, on a décidé de mettre en place cette structure mutualiste pour financer nos activités, acheter des armes et du matériel et permettre à tout le monde de bénéficier d’une part du butin, explique Mohammed, un ex-pirate reconverti dans la gestion de la coopérative. On a fait de la piraterie une activité communautaire. »

• Source: Ouest-France