Les résultats d’une recherche Google sont fonction du profil de l’internaute. Il n’est pas nouveau que les données des comptes utilisateurs donnant accès aux services Gmail, Google Docs, etc. sont exploitées. Mais depuis décembre dernier, les informations provenant du cookie, c’est à dire un petit fichier créé pour chaque utilisateur Google, seront également utilisées.
Selon la firme, ces informations n’entrainent que des modifications « relativement mineures » dans les résultats.
Selon un article de CNN, les états unis auraient instauré le prélèvement systématique d’ADN à la naissance. Les échantillons sont conservés nominativement.
La pratique est réalisée dans le cadre médical, avec comme enjeux affichés la détection de pathologies. Ainsi, des familles ont eut la surprise de recevoir une convocation, demandant de présenter leurs nouveaux nés à des « tests complémentaires » de détection de maladies génétiques. Et d’apprendre ainsi que chaque bébé subit un prélèvement systématique d’ADN à la naissance. Plus encore, que des tests de dépistage sont réalisés automatiquement sans demande d’information ni même simple information.
Si l’opération peut être au premier regard considérée comme une hausse de la qualité des soins, la situation n’est pas si claire. La finalité du dépistage ne serait pas tant de guérir des malades potentiels, mais plutôt de les exclure du système de soins. En effet, le monde des sociétés d’assurance participe de près à ces opérations. Selon CNN, ce sont les assurances des patients qui financent le dépistage automatisé, ce qui leur donne également le droit d’accéder aux résultats. Et donc de disposer dès la naissance d’éléments pour identifier les futurs clients à risques.
En pleine crise économique, l’Islande joue une carte originale. Il s’agit de se transformer le pays en paradis de la presse, appellation en clin d’œil aux paradis fiscaux. Le projet consisterait à adopter les résolutions parlementaires garantissant un niveau de protection du métier de journaliste, encore inédit au monde.
L’enjeu est double, favoriser l’implémentation en Islande du business de la presse, et revaloriser l’image du pays.
Un système de réhabilitation de terroristes inédit en Irak. Soutenu par l’armée américaine. Sans recours à la torture. Mais plutôt en renforçant la compréhension de l’Islam, souvent « entachée d’erreurs », et en encourageant la pratique des arts manuels.
L’Espagne a adopté une solution radicale pour le stockage de ses déchets nucléaires. En synthèse, le gouvernement propose une indemnité très convaincante aux municipalités qui acceptent de recevoir un centre temporaire centralisé.
Pleins de petits villages se portent candidats, sans forcément informer, ni même consulter les habitants desdits villages.
L’Homme a la capacité de s’oublier dans des tâches manuelles répétitives, et l’acte de torture n’y fait visiblement pas exception.
Extraits choisis:
Dans Libération, un homme brise un tabou et raconte les viols dans les prisons iraniennes, depuis les manifestations du mois de juin… tabou par peur des représailles, et aussi par honte. Mais cet homme de 27 ans, arrêté au mois d’août, estime avoir « le devoir de parler des viols ». Alors il raconte ses neuf jours de captivité : ce tortionnaire qui s’est servi d’un bâton, les coups de câble électrique, les brûlures de cigarette sur le dos, les bras et le crâne… « Ceux qui me frappaient, dit Ibrahim Mehtari, étaient des robots qui ne pensent pas à ce qu’ils font. Une fois que l’un d’eux me battait, son portable s’est mis à sonner : c’était sa femme qui l’appelait. Tout en continuant ses coups, il discutait avec elle de ce qu’il allait manger ».
Au bout de neuf jours, Ibrahim Mehtari est tombé inanimé sous les coups. Ses tortionnaires l’ont laissé pour mort à la périphérie de Téhéran. C’est à cette mort apparente qu’il doit aujourd’hui la vie et de pouvoir témoigner…
Le président biélorusse A. Loukachenko a signé lundi lui permettant de contrôler Internet. Un des principes du texte est de faciliter la fermeture de sites web sur dénonciation.
(Palais du gouvernement biélorusse, Cédric Lafont, Wikimedia Commons.)
Officiellement, ce sont les sites à caractère extremiste qui seraient visés. Mais les journalistes et opposants dénoncent le risque de dérive dans l’utilisation de l’outil de contrôle.
Leur craintes sont surement très légitimes, la Biélorussie étant considérée comme « la dernière dictature d’Europe ». Un régime où le pouvoir tient par des pratiques autoritaires, à un point où droite et extrême gauche trouvent matière à sceller une alliance.
Un projet pilote intelligent lancé en Espagne, dans le domaine de la Santé, et qui pourrait connaitre une extension en France.
Il s’agit également d’une rare illustration d’un système gagnant / gagnant, où l’accord est réalisé de manière à maximiser son propre intérêt en se préoccupant de celui de son partenaire. Bien sur, le dépassement de l’individualité demande une certaine maturité du système.
L’Organisation Nationale de la Transplantation (ONT) part du constat que les listes de malades en attente d’une greffe du rein n’en finit pas de s’allonger. Si la baisse des accidents mortels sur route est indiscutablement louable pour certains, pour d’autres, cela veut aussi dire moins de donneurs en jeune âge, et donc plusieurs années à vivre avec la contrainte de la dialyse.
Ainsi l’ONT souhaite promouvoir l’échange de reins entre personnes bien vivantes. Mais l’Organisation se trouve face à deux contraintes:
Voici donc le projet pilote, réaliser des dons d’organes croisés:
Pour ce sujet sur la transplantation croisée, la pratique est interdite en France, probablement parcequ’elle soulève le risque de réaliser une opération alors que l’un des donneurs était victime de pressions. Cependant, la loi pourrait changer dans le cadre de la révision de la loi bioéthique.
Selon le Parisien, le parti d’extreme droite serait « au bord de l’asphyxie ». Un créancier du Front National aurait obtenu la saisie de la subvention que verse l’Etat dans le cadre du financement public des partis politiques.
La subvention représentait plus de la moitié de l’ensemble des recettes du FN sur 2009. Ce qui laisse présager de petites difficultés pour tenir le budget de l’année à venir.
Une analyse de la force du blogging par rapport aux médias traditionnels, reprise par Narvic, dont voici un extrait:
De fait, les médias d’information générale ‑ la presse quotidienne nationale, les radios généralistes, dans une moindre mesure la télévision aussi, à travers les « grands messes » que sont les JT de 20 heures ‑ voient leurs audiences baisser. Et on petit estimer qu’elles baisseront encore davantage à l’avenir. Parce que ces médias ne peuvent plus, parce qu’ils ne suffisent plus à eux seuls, à fournir une lecture du monde qui soit satisfaisante pour le citoyen globalisé.
Dans une France qui a été projetée en très peu d’années dans une mondialisation effrénée, l’élargissement du champ de l’information, qui n’est plus seulement local, national ou européen, mais qui est de plus en plus global, la complexité croissante du monde et des problématiques auxquelles il est confronté (économiques, technologiques, culturelles, éthiques, etc.) font qu’il est de plus en plus difficile, pour ne pas dire vain, de vouloir relater chaque jour en un minimum de temps l’essentiel de l’actualité, de façon sérieuse en tout cas. Sauf à décevoir le public.
Vous l’avez peut être remarqué, depuis quelques jours, Google sort l’artillerie lourde pour promouvoir son navigateur web Chrome. On en voit beaucoup dans le métro parisien, avec de grandes affiches que personne ne peut louper, également sur le web.
Surprenant dans la mesure où 1/ ce n’est pas dans les pratiques habituelles du marché des navigateurs. 2/ Chrome est sorti déjà depuis quelques temps.
Du coup se pose la question de savoir pourquoi ? et pourquoi maintenant ? Tristan Nitot, président et fondateur de Mozilla Europe (éditeur de Firefox, concurrent de Chrome) en donne l’explication sur son blog: Dans quelques semaines, Windows va (enfin !) laisser libre choix à ses utilisateurs quant à l’utilisation du browser. Il s’agit donc pour Google de s’engouffrer dans la brèche.
Illustration d’Eric Bégin, publiée sur Flickr.
Dans une interview aux Echos, Michel Cicurel, donne son point de vue sur la crise.
En synthèse: le rebond actuel est d’ordre mécanique, la volatilité, indice de tension des marchés, reste très forte, l’étape la plus explosive, la réduction de la liquidité, reste encore devant nous.
Michel Cicurel est président du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Il s’agit d’une banque privée, c’est à dire un service de gestion des grandes fortunes.
Par ailleurs, il appelle en janvier 2007 à faire preuve de vigilance face à l’endettement généralisé, dont notamment celui des ménages américains. Quelques semaines plus tard, se répandait l’information que les emprunteurs subprimes sont défaillants.
Extraits choisis:
« Le rebond de la croissance auquel on assiste depuis quelques semaines indique-t-il la fin de la crise ?
Je ne dirais pas ça. La reprise actuelle est alimentée par la baisse des prix des produits de base, la fin du mouvement de déstockage des entreprises, le soutien des Etats aux banques et à l’économie, et le déluge de liquidités déversées par les banques centrales. Dans ces conditions, le rebond était assuré. Mais la survie de l’économie dépend totalement de cette ventilation artificielle. Et elle n’est pas en état d’être débranchée rapidement.
Il semblerait que le phénomène parasite des algues vertes apparu en Bretagne soit une conséquence de l’élevage de porcs. Le premier réflexe est alors de s’en prendre aux agriculteurs, ces barbares qui ne respectent plus rien. La facilité du cliché n’a pas empêché France 2 de s’en faire le relais à travers un numéro d’Envoyé Spécial.
M. Brehon, par ailleurs chargé d’enseignement à Paris Sorbonne 1 publie dans Slate en point de vue à l’encontre de ces mêmes clichés. En synthèse, le phénomène est systémique, culpabiliser les agriculteurs est stérile, et contribue finalement à renforcer l’immobilisme.
Ce documentaire s’intéresse aux questions de fond du dossier H1N1. A savoir d’où vient le virus et son éventuel lien avec les conditions d’élevage de porcs au Mexique. Diffusé par TSR.
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